- Comment gérer notre colère
Souvent
on demande aux enfants de gérer sa colère chose que nous même, en tant qu'adulte,
nous n'avons pas appris à le faire et ne le faisons pas.
Audrey nous a fait un démo avec de ballons de baudruches qu'elle a gonflé au fur et à mesure (sans faire de nœuds elle les tient fermé). Les ballons représentent toutes les petits colères accumulées la journée (par ce qu'on a été en retard, parce que notre chef a été un peu concon, parce qu'on a eu des clientes "rigolotes" ...). Quand on rentre le soir avec tout ces ballons gonflés, il suffit parfois d'une petite question anodine du conjoint (on mange quoi ce soir? (question personnelle qui m'énerve beaucoup)), pour que tout nos ballons explosent d'un coup (Audrey a lâché tout les ballons d'un coup, ils ont volé partout ... c'était assez parlant!) et qu'on s'en prenne à la mauvaise personne.
Il faut donc apprendre au fil de la journée à dégonfler les ballons accumulés, il faut arrêter d'être dans le faire pour être dans l'être.
* L
'échelle de la patience (vert, orange, rouge). On peut demander à l'enfant de nous montrer où il se situe la maintenant et lui montrer la notre. On peut lui faire comprendre que ça fluctue, que ce n'est pas fixe. On peut utiliser
l'échelle de la colère.
* Il faut aussi essayer de dire quand ça va bien.
* On peut imager notre patience pour l'enfant, j'ai une patience grosse comme une pastèque ou grosse comme un grain de sable.
* On peut le matin faire la carte météo de comment on se sent pour la journée (ensoleillé, nuageux ...)
Toutes ces astuces ne sont pas la pour qu'on ne soit plus fâchés. On reste fâché mais on n'est pas dans la démesure (à crier sur les enfants qui eux de toutes manières de nous écoutent plus ... hum hum ...).
Tu m'énerves !!! : l'autre est en cause
Ça m’énerve !!! : le comportement de l'autre est en cause
Je suis en colère !!! : Je prends la responsabilité de mon état
Ce sont 3 nuances, notre état est le même!
Ensuite Audrey nous a fait un mime et nous avons du dire ce que nous avons vu. Ça a montré la différence entre observation et interprétation! Ce qui est observable c'est ce que l'autre ne pourra pas contredire.
L'observation c'est la basse, ce n'est pas discutable (exemple : il y a de l'eau par terre = ok; il y a de l'eau partout = non derrière la porte il n'y a pas d'eau!).
Lorsqu'on est en conflit, l'observation est un point de départ. Avant de dire une phrase en je, je peux partir de l'observation (exemple : quand je vois de l'eau par terre je suis vraiment fâchée).
- observation (on peut commencer la phrase par : quand je vois (= on ouvre les yeux et on prend une photo))
- phrase en JE + émotion
Qu'utilise-t-on comme punition : - isoler l'enfant - privation - chantage - tapes ...
Le côté négatif de la punition : - il faut augmenter le niveau à chaque fois (à 15 ans une tape sur la main n'aura aucun effet)
- on entre dans des mécanismes de défenses (provocation, confrontation, baisse de l'estime de soi)
- les enfants en profitent quand on est pas là
- les enfants apprennent par imitation
Les punitions et les récompenses sont les 2 faces d'une même pièce : la suite
ici
Au
lieu de punir,
*
on peut indiquer une façon
de se rendre utile
*
laisser l'enfant subir
les conséquences
de son comportement (sans sermonner ni faire la morale)
*
exprimer
nos sentiments
avec vigueur
*
formuler nos attentes
*
montrer
à l'enfant comment redresser la situation
*
donner
un choix
*
passer
à l'action