Qui êtes-vous ?

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2 personnes qui se connaissent depuis 10 ans et qui sont devenus parents de 2 petits garçons le 3 juillet 2012!

jeudi 16 octobre 2014

2 bébés en une journée

Ce matin j'avais rendez vous avec Léonie, petite fille de 7 semaines. C'est la fille de mon amie d'enfance Marion. Je l'avais vu brièvement quelques jours après sa naissance lorsque j'avais déposé chez ses parents un plat de lasagne (quand on vient d'accoucher c'est bien pratique d'avoir des plats tout prêt à mettre dans le four). 
La matinée est passée très vite, en même temps ça faisait un moment que je n'avais pas vu Marion. On a papoté papoté papoté ... J'avais emmené le repas alors nous avons mangé ensemble. On a encore papoté papoté papoté et puis ce fut vite le temps de partir pour ma deuxième rencontre.

Cette après midi j'avais rendrez-vous avec Luna, une petite fille de 12 jours. C'est la fille de ma collègue Marie. La aussi on a papoté papoté papoté. Le temps est passé très vite et j'étais même en retard pour récupérer mes enfants chez ma maman. 

Résultat de la journée : je suis crevée mais surtout ... j'ai hâte de retourner au boulot pour voir des bébés mais aussi pour discuter avec des parents et les aider à s'occuper au mieux de leurs enfants, trouver avec eux des solutions, les écouter raconter leur enfant ... j'adore ça.

Dur dur

Ce matin j'ai déposé mes enfants à 8h30 à la crèche. Les 2 se sont mis à pleurer. Ils étaient derrière la barrière et hurlaient. Auguste me regardait en signant "s'il te plaît". J'ai fait un gros bisous et je suis partie sans me retourner en me retournant un petit peu.
C'est ma maman qui est allée les chercher. Ils parait qu'ils ont pleuré 10 minutes le matin quand même.
Je les ai récupéré le soir, ils avaient l'air très heureux.

mercredi 15 octobre 2014

Abigaël

Elisabeth est enceinte, elle a déjà une petite fille de l'âge de mes garçons. Sa famille n'est pas très proche. On se connait bien car on se croise deux fois par semaine aux Coccinelles. C'est pour ça que je lui ai proposé de garder Abigaël si elle en a besoin. 
Abigaël est arrivée vers 16h30. Je lui ai proposé une banane pour le goûter (elle n'a pas tout mangé) puis je lui ai donné un gâteau. A la fin du gâteau elle me dit : Adèle, je voudrais encore un gâteau. Je lui ai demandé de me dire s'il te plaît, réponse : non je dis s'il te plaît que à ma maman et à la maison! (sa mère était outrée quand je lui ai raconté, mais moi j'ai bien ri)
On s'est bien éclaté toutes les 2, je lui ai fait des présentations de plateaux, elle était super attentive et essayait de refaire tous mes gestes. 
Auguste s'est réveillé à 17h30. A un moment en regardant par la fenêtre on a vu Charlotte et sa Mamiou (qu'on voit aussi aux Coccinelles toutes les semaines). Elisabeth est arrivée à ce moment là et Bastien s'est réveillé peu après. 
J'ai pas vu le temps passer, du coup j'ai proposé à Elisabeth une journée de garde pour qu'elle puisse se reposer. 

samedi 11 octobre 2014

A Paris

Une journée à Paris pour participer à la journée des présidentes de la FNEJE. Comme toujours ce fut intéressant et riche.

Je suis partie à 5h30 samedi matin, Auguste s'est réveillée un peu avant, je lui ai donné une tétée et je pensais qu'il s'était rendormi ... mais en fait non, Jonathan l'a pris dans le lit avec lui et il s'est rendormi que vers 7h, heures à laquelle Bastien s'est réveillé. Jonathan partait tout le weekend, ma maman est donc venue vers 8h30 pour chercher les garçons. Ils ont passé la journée chez elle. Elle les a couché chez nous le soir et je les ai retrouvé à 22h30 quand je suis rentrée.

De mon côté, le lieu de rendez-vous ayant changé, me voila parti pour un nouvel itinéraire en bus au cœur de Paris. J'avais un bus direct de la gare de l'Est jusqu'au point d'arrivé. en sortant de la gare je me retrouve face à 5 arrêts de bus assez éparpillé, le temps que je trouve le bon j'ai vu mon bus passer devant mes yeux. J'ai pu attendre 15 minutes le suivant! Rien de bien folichon pour le reste de la journée sauf dans le train du retour, à l'arrêt de Sélestat : le monsieur de l'autre côté de l'allé bondit sur le mec derrière lui qui avait attrapé le sac de sa femme sous le siège et qui était en train de fouiller dedans. 

jeudi 9 octobre 2014

Frères et sœurs sans rivalité 2/4

On a commencer à parler de ces 2 semaines écoulées ... Je ne sais plus comment on est arrivé à parler de la girafe : dire à un enfant : ne saute pas, ne cours pas, ne crie pas, ne traverse pas ... c'est comme si je vous disais de ne surtout surtout surtout surtout pas penser à une girafe ... alors vous pensez à quoi? Il faut préférer les phrases positives (sans négation) : reste près de moi, marche, parle doucement.
On a aussi parlé d'un enfant qui ne veut pas des câlins de sa sœur, de son frère alors que celui ci veut en faire : on respect ce désir, on respect le corps de l'enfant. Mais c'est important pour l'autre de faire un câlin alors on peut trouver une solution acceptable pour les deux : plus tard? sur le pied?

Ensuite au travail!

  • Réagir de façon utile aux sentiments des frères et sœurs. Exercice de reformulation, donner une réponse utile qui reconnait les sentiments de l'enfant, qui les accepte et qui l'aide en même temps à exprimer ses désirs et ses sentiments. (utiliser la reformulation : ce que l'enfant dit; ou le reflet : ce que l'enfant vit).
(Essayez, ce n'est pas facile!)

L'enfant : David passe son temps à me dire quoi faire.
Le parents : Oh! tu n'as qu'à l'ignorer.
Reformulation : Tu aurais envie qu'il s'arrête?

L'enfant : Chaque fois que grand-maman vient nous voir, la seule chose qu'elle fait c'est de jouer avec les bébé.
Le parents : Non. Elle pas du temps avec toi aussi.
Reformulation : Ça à l'air de te peser qu'elle joue avec le bébé, tu voudrais bien que mamie joue plus avec toi?

L'enfant : Il est tellement dégouttant! Il laisse toujours des ronds sales autour de la baignoire et de l'eau partout sur le plancher. Je vais lui faire la même chose pour voir s'il aime ça.
Le parents : Je te défends! C'est juste de la rancune.
Reformulation : Tu as l'air agacé, tu en as marre. Tu aimerais que ce soit plus propre?

L'enfant : Tu as barbouillé sur mon carnet de notes Je vais te fendre la tête!
Le parents : Je te défends de le toucher! Et pour commencer, pourquoi laisses-tu traîner ton carnet de notes?
Reformulation : Stop! On n'a pas le droit de faire mal. Tu as l'air hors de toi, tu aimerais qu'il ne touche pas à tes affaires?

  • Les valeurs
On a parlé de l'échelle de nos valeurs, quelles valeurs sont importantes pour nous, lesquelles le sont le moins, lesquelles sont communes à celles de notre conjoint, lesquelles sont complémentaires.
Au lieu de s’engueuler parce que l'un des 2 accepte que les enfants montent sur la table basse (c'est du vécu), dire ok, ça à l'air important pour toi qu'ils montent sur la table basse, tu peux partager ça avec eux, je te laisse gérer ça.

  • Le partage des tâches (pour le rangement)
On se met d'accord avant sur ce que chacun doit ranger : Auguste les cubes rouges, Bastien les cubes jaunes et maman les verts; on range pendant la durée d'un sablier ; on range chacun 1 tas; ou chacun range 10 choses (ou 2 choses en fonction des âges des enfants (y compris pour des âges très différents on donne un nombre que tous le monde peut ranger)).
Ça permet de ne pas favoriser un enfant car il a tout rangé (en disant c'est bien bravo tu as rangé tout les cubes et ça permet de ne pas dénigré l'autre enfant.

  • La comparaison
On a joué à un petit jeu : jeu de comparaison entre enfant. On n'est à l'aise ni dans une place ni dans l'autre.
Il faut avoir en tête que chaque personnes est différente et que chaque enfant est une personne distincte. Il est important de resté centrer sur l'enfant à qui on est en train de parler.

* Évitez les comparaisons défavorables, décrivez le problème. C'est dégoûtant. Même bébé ne renverse pas tout sur lui / un peu de lait coule sur ta chemise. Comment se fait-il que ton frère arrive à rentrer à l'heure pour ses leçons de musique mais, toi jamais? / Ça fait cinq minutes que ton professeur de guitare t'attend. Je t'interdis de me traiter de lente. Ta sœur ne me parle jamais de cette façon / C'est pénible pour moi de rendre service quand on me critique.

*Réfléchir aux rôles que l'on donne à nos enfants, aux rôles dans lesquelles ils se mettent.


Pour finir Audrey nous a parlé de ce livre qui a été une révélation pour elle. Je vais essayer de la faire courte.
En gros, nous avons tous 3 cerveaux:


  • Le cerveau reptilien. Il remonterait à l'époque où des poissons sortirent de l'eau et devinrent batraciens. Siège de l'instinct, cerveau "action-réaction", il est la pour assurer notre sécurité et notre survie. Jusqu'à 7 ans c'est ce cerveau qui répond en premier lors d'une "agression". Il y a alors 3 comportements possible : * l'attaque * la fuite * l'immobilisation
  • Le limbique, serait notre 2e cerveau, apparu il y a 65 millions d'années avec l'apparition des premiers mammifères. Il permettrait les émotions et déclencherait les réactions d'alarmes du stress.
  • Le cerveau néocortex - serait le resultat de la 3e et dernière phase de l'évolution de notre cerveau. Il n'aurait que 3,6 millions d'années, date d'apparition des Australopithèques africains qui avaient la particularité d'être bipèdes, ce qui implique un développement accru du cerveau. Il permettrait notamment le raisonnement logique, le langage et l'anticipation des acte




Donc quand un enfant est agressé, le premier cerveau qui réagit c'est le cerveau reptilien, l'enfant n'a alors que 3 possibilités de réponses. Ce qui explique que si un enfant se fait taper celui peut répondre en tapant ou alors en ne réagissant pas ... A nous, en tant qu'adulte, à l'aider à utiliser ses autres cerveaux pour trouver d'autres réponses à ces comportement, à nous de lui montrer le chemin, la manière de faire, à nous d'être un exemple pour qu'il apprenne par imitation. C'est facile à dire, personnellement mon cerveau reptilien est souvent encore un des premiers à répondre!

mardi 7 octobre 2014

Conférence

Nouvelle conférence organisée par la FNEJE 68 : Quelle part de l'éducation est de la responsabilité des parents, quelle part est de la responsabilité des éducateurs, par Loïc Chalmel (Professeur des Universités, au Campus de l'Illberg à Mulhouse, département des Sciences de l'Éducation, Directeur du LISEC EA 2310 (Laboratoire Interuniversitaire des Sciences de l’Éducation et de la Communication)

J'ai reçu un coup de fil du CFEJE à 18h15, le conférencier était déjà la! Ce n'est pas moi qui est discuté des formalités avec lui, sur l'affiche il est inscrit 20h15! Comme Loïc Chalmel avait invité des personnes à cette conférence à 18h15, il a décidé de faire 2 conférences l'une après l'autre. (bon il semblerait que ce soit lui qui se soit mélangé les pinceaux ...).

La conférence fut très intéressante (pour l'instant je n'ai pas mis mes notes au propre). A un moment donné Loïc nous dit qu'il va s'arrêter là car il doit trouver un train pour rentrer et qu'il n'a pas regardé pour ces horaires la! Je lui ai donc proposé de la ramener chez lui vu qu'il habite Kientzheim, il était bien surpris et je l'ai finalement ramené jusqu'à la gare de Colmar où il avait sa voiture. Sur le trajet nous avons discuté de Kientzheim, ce fut tout aussi intéressant que la conférence. 

Pour la petite histoire, Loïc Chalmel je l'ai eu en prof au CFEJE, c'est quelqu'un de très très intéressant avec beaucoup de connaissances et qui sait les transmettre. 

Fin de vendanges

On a passé de très bon moments avec ces vendanges. Les garçons couraient à la fenêtre dès qu'ils entendaient un tracteur. Quand on sortait et que le tracteur des voisins étaient la, il fallait s'arrêter et jouer autour, c'était difficile d'en partir. Lors de nos promenade, si nous croisions un tracteur nous n'allions pas plus loin. Et je n'ai jamais autant discuté avec les voisins!

Aujourd'hui il y en a des qui ont fini de vendanger, on a eu le droit à un beau défilé.