- Les récompenses
Qu'est ce
qu'on utilise comme récompense pour nos enfants : la
nourritures, les activités, les sorties, la reconnaissance, du
temps, des cadeaux, de l'affection.
Comment
on l'utilise : * sous forme de chantage : si tu fais
ça tu auras ça
*
sous forme de résultat :
comme tu t'es bien tenu, tu as ça
Les
punitions et les récompenses sont les 2 revers d'une même
médaille (une orange à le même cœur, mais quand on
regarde sa peau, ses 2 côtés sont différents).
Le risque de
l'utilisation des récompenses (comme de celle des punitions) c'est
qu'il faut augmenter le niveau à chaque fois
(récompenser par un bisous un ado de 15 ans, n'a pas vraiment de
sens) et les récompenses ignorent les raisons.
(exemple
: tu as été sage chez grand maman cette après midi, on va chez
Okidok tout à l'heure /est différent de/ bin dis donc, comme tu as
été sage, grand maman a bien pu se reposer, elle a pu avoir du
calme, elle en avait vraiment besoin)
(aux
Etats-Unis il y a eu une tentative pour donner envie aux enfants de
lire. On leur donne un bon pour une pizza pour chaque livre lu.
Effets négatifs : cela décourage la prise de risque et bloque
la créativité (l'enfant va choisir un livre facile à
lire), cela diminue l'intérêt pour la lecture (si on me
donne une récompense pour lire c'est qu'il ne doit pas y avoir
beaucoup d'intérêt), cela augmente la jalousie.)
- Les intelligences multiples
Livre
des intelligence
mutliples de Howard Gadner. Il part du principe que
l'intelligence est certes
mesurable par le QI, mais que le QI ne tient compte
que de 2 intelligences (intelligence logico-mathématique et
l'intelligence linguistique ou verbale) et il en existe au moins
7 (l'intelligence
logico-mathématique, l'intelligence
intrapersonnelle, l'intelligence
kinesthésique,
l'intelligence interpersonnelle, l'intelligence visuo-spatiale,
l'intelligence linguistique ou verbale, l'intelligence naturaliste,
l'intelligence musicale).
On peut donc avoir un QI très faible mais être très intelligent
car notre intelligence se situe ailleurs.
Il
faut penser à voir et à apprécier ce qui est fait et
non pas ce qui n'a pas été fait (j'ai passé 2 heures à ranger la
chambre des enfants, mon chéri rentre et me dit : holala, le salon
est vraiment en bordel).
- Comment encourager les enfants?
*
Par le compliment descriptif
Au
lieu d'évaluer, décrivez ce que vous voyez ou comment vous
vous sentez.
L'enfant
nous montre son dessin.
Il
faut commencer par prendre le temps de regarder. C'est
beau, c'est super : le jugement se situe à l'extérieur, je suis à
l'extérieur et je te dis que ton dessin est bien. Dire c'est
beau est subjectif. On peut alors décrire ce que l'on voit
(des trais roses, des ronds bleu, un soleil ...).
Si
l'enfant insiste : Mais est ce que c'est beau? On peut lui renvoyer
la question : et toi tu en penses quoi?
Le
but c'est que l'enfant mette SON jugement sur ce qu'il a fait,
prenne conscience de ce que lui ressent sur ce qu'il à fait.
Dire
à un enfant qu'il a été gentil ou sage ne signifie rien pour lui.
On peut lui dire ce qu'on a apprécié, décrire ce qu'on a vu. (j'ai
apprécié que tu sois resté calme chez grand-mère, j'ai vu que tu
as pris un livre et que tu t'es assis pour le lire en silence).
Pour
le complimenter quand même (sans dire je suis fière de toi car
alors l'enfant va avoir ce comportement pour que l'on soit fière de
lui et non plus pour lui-même), on peut lui dire : je suis vraiment
heureuse de voir que, je suis contente de ... On dit comment
on se sent, nos sentiments.
Lecture
de "Le
petit garçon, d'Helen E. Buckley".
Si
jamais il y a du négatif (mon garçon a eu un trou lors du spectacle
de l'école et me demande après comment il a été), il ne faut
alors pas dire le négatif mais lui demander : et toi comment
tu t'es senti?, si l'enfant a ressenti du négatif il va alors
l'aborder de lui même et on pourra en parler.
Il
faut retirer du positif de tout. En disant : Ha,
je vois que tu sais faire les a (même si toutes les autres lettres
sont mal faites). L'enfant se dit : ha j'arrive à faire le a, demain
je m'entraîne pour les b.
* Résumer
en un mot
Lorsque
l'enfant fait une action en peut l'encourager en disant : j'appelle
ça de la persévérance, j'appelle ça de la ponctualité, il faut
de la volonté, de la détermination, ça c'est prendre des
initiatives, c'est ce que j'appelle de l'adaptation, c'est de
l'amitié.
* Féliciter
notre enfant de façon descriptive
(petit
travail pour la prochaine fois, réfléchir aux qualités qu'on aime
chez nos enfants (les défauts viennent plus facilement))
Je n'ai pas bien compris ce que l'orange venait faire là dedans ...
RépondreSupprimerC'est pour illustrer le fait que les punittions et les récompenses ont au final les mêmes conséquences.
SupprimerTu as déja regardé une orange?
Moi j'ai rien compris à rien (mais ça doit être parce que je suis fatiguée...)
RépondreSupprimerEncore un truc dont on va devoir parler...
Rien de rien de rien?
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