On a commencer à parler de ces 2 semaines écoulées ... Je ne sais plus comment on est arrivé à parler de la girafe : dire à un enfant : ne saute pas, ne cours pas, ne crie pas, ne traverse pas ... c'est comme si je vous disais de ne surtout surtout surtout surtout pas penser à une girafe ... alors vous pensez à quoi? Il faut préférer les phrases positives (sans négation) : reste près de moi, marche, parle doucement.
On a aussi parlé d'un enfant qui ne veut pas des câlins de sa sœur, de son frère alors que celui ci veut en faire : on respect ce désir, on respect le corps de l'enfant. Mais c'est important pour l'autre de faire un câlin alors on peut trouver une solution acceptable pour les deux : plus tard? sur le pied?
Ensuite au travail!
- Réagir de façon utile aux sentiments des frères et sœurs. Exercice de reformulation, donner une réponse utile qui reconnait les sentiments de l'enfant, qui les accepte et qui l'aide en même temps à exprimer ses désirs et ses sentiments. (utiliser la reformulation : ce que l'enfant dit; ou le reflet : ce que l'enfant vit).
(Essayez, ce n'est pas facile!)
Le parents : Oh! tu n'as qu'à l'ignorer.
Reformulation : Tu aurais envie qu'il s'arrête?
L'enfant : Chaque fois que grand-maman vient nous voir, la seule chose qu'elle fait c'est de jouer avec les bébé.
Le parents : Non. Elle pas du temps avec toi aussi.
Reformulation : Ça à l'air de te peser qu'elle joue avec le bébé, tu voudrais bien que mamie joue plus avec toi?
L'enfant : Il est tellement dégouttant! Il laisse toujours des ronds sales autour de la baignoire et de l'eau partout sur le plancher. Je vais lui faire la même chose pour voir s'il aime ça.
Le parents : Je te défends! C'est juste de la rancune.
Reformulation : Tu as l'air agacé, tu en as marre. Tu aimerais que ce soit plus propre?
L'enfant : Tu as barbouillé sur mon carnet de notes Je vais te fendre la tête!
Le parents : Je te défends de le toucher! Et pour commencer, pourquoi laisses-tu traîner ton carnet de notes?
Reformulation : Stop! On n'a pas le droit de faire mal. Tu as l'air hors de toi, tu aimerais qu'il ne touche pas à tes affaires?
- Les valeurs
Au lieu de s’engueuler parce que l'un des 2 accepte que les enfants montent sur la table basse (c'est du vécu), dire ok, ça à l'air important pour toi qu'ils montent sur la table basse, tu peux partager ça avec eux, je te laisse gérer ça.
- Le partage des tâches (pour le rangement)
On se met d'accord avant sur ce que chacun doit ranger : Auguste les cubes rouges, Bastien les cubes jaunes et maman les verts; on range pendant la durée d'un sablier ; on range chacun 1 tas; ou chacun range 10 choses (ou 2 choses en fonction des âges des enfants (y compris pour des âges très différents on donne un nombre que tous le monde peut ranger)).
Ça permet de ne pas favoriser un enfant car il a tout rangé (en disant c'est bien bravo tu as rangé tout les cubes et ça permet de ne pas dénigré l'autre enfant.
- La comparaison
On a joué à un petit jeu : jeu de comparaison entre enfant. On n'est à l'aise ni dans une place ni dans l'autre.
Il faut avoir en tête que chaque personnes est différente et que chaque enfant est une personne distincte. Il est important de resté centrer sur l'enfant à qui on est en train de parler.
* Évitez les comparaisons défavorables, décrivez le problème. C'est dégoûtant. Même bébé ne renverse pas tout sur lui / un peu de lait coule sur ta chemise. Comment se fait-il que ton frère arrive à rentrer à l'heure pour ses leçons de musique mais, toi jamais? / Ça fait cinq minutes que ton professeur de guitare t'attend. Je t'interdis de me traiter de lente. Ta sœur ne me parle jamais de cette façon / C'est pénible pour moi de rendre service quand on me critique.
*Réfléchir aux rôles que l'on donne à nos enfants, aux rôles dans lesquelles ils se mettent.
Pour finir Audrey nous a parlé de ce livre qui a été une révélation pour elle. Je vais essayer de la faire courte.
En gros, nous avons tous 3 cerveaux:
Pour finir Audrey nous a parlé de ce livre qui a été une révélation pour elle. Je vais essayer de la faire courte.
En gros, nous avons tous 3 cerveaux:
- Le cerveau reptilien. Il remonterait à l'époque où des poissons sortirent de l'eau et devinrent batraciens. Siège de l'instinct, cerveau "action-réaction", il est la pour assurer notre sécurité et notre survie. Jusqu'à 7 ans c'est ce cerveau qui répond en premier lors d'une "agression". Il y a alors 3 comportements possible : * l'attaque * la fuite * l'immobilisation
- Le limbique, serait notre 2e cerveau, apparu il y a 65 millions d'années avec l'apparition des premiers mammifères. Il permettrait les émotions et déclencherait les réactions d'alarmes du stress.
- Le cerveau néocortex - serait le resultat de la 3e et dernière phase de l'évolution de notre cerveau. Il n'aurait que 3,6 millions d'années, date d'apparition des Australopithèques africains qui avaient la particularité d'être bipèdes, ce qui implique un développement accru du cerveau. Il permettrait notamment le raisonnement logique, le langage et l'anticipation des acte
Donc quand un enfant est agressé, le premier cerveau qui réagit c'est le cerveau reptilien, l'enfant n'a alors que 3 possibilités de réponses. Ce qui explique que si un enfant se fait taper celui peut répondre en tapant ou alors en ne réagissant pas ... A nous, en tant qu'adulte, à l'aider à utiliser ses autres cerveaux pour trouver d'autres réponses à ces comportement, à nous de lui montrer le chemin, la manière de faire, à nous d'être un exemple pour qu'il apprenne par imitation. C'est facile à dire, personnellement mon cerveau reptilien est souvent encore un des premiers à répondre!
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